* 18 Tirages conservés dans les collections du CPR/
5 Tirages conservés dans les collections chez Contretype
1 Tirage conservé dans les collections de la Galerie Fait & Cause
1 Tirage dans la collection permanente du Musée de la Photographie de Charleroi
Ce projet se réalise dans le district de Bamako, capitale du Mali, depuis avril 2013, au cours de différents voyages. Celui-ci a pour thématique « la vie des enfants des rues à Bamako » ; phénomène croissant en Afrique de l’Ouest.
Lors de mon premier voyage, la première partie de ce travail s’est effectuée via une association malienne « Sinjiya-ton Mali » travaillant pour la réhabilitation sociale et professionnelle d’enfants vivant dans la rue. Avec les responsables de l’association nous avons monté des ateliers photographiques visant à ce que les enfants puissent témoigner de leur quotidien au travers de photos, de dessins et de récits.
Les acteurs de ce projet étaient alors une dizaine d’enfants âgés de 11 à 13 ans. Trois des enfants étaient intégrés dans les maisons d’accueil de l’association et les autres étaient en voie d’intégration (premiers contacts avec le centre) et vivaient encore en rue. Un éducateur de l’association, Moussa Coulibaly, assurait la traduction des témoignages du « bambara ». Il jouait également le rôle d’intermédiaire entre les enfants et moi.
Des appareils photo furent remis aux 10 enfants. Ceux-ci se rendaient au centre pour assister à quelques cours techniques en photographie argentique (visite de labo, compréhension de la lumière, notions de point de vue, regard, etc…), et à quelques ateliers de dessin. Moussa et moi avons réalisé des entretiens individuels sous forme de dialogues et de discours libres pour commenter pellicules et dessins ; ce qui a permis de légender les photographies des enfants.
Lors de mon deuxième voyage, j’ai continué le projet avec trois des enfants ayant quitté l’association pour retourner en rue. Ayant perdu leur trace, je me suis mis à leur recherche au travers de Bamako. Après les avoir retrouvé, les ateliers et entretiens se firent alors sur les lieux de vie des enfants.
Lors de mon troisième voyage, j’ai commencé à réaliser des portraits nocturnes des enfants des rues au travers de Bamako, et ce, avec la complicité de trois des enfants retournés vivre en rue et avec lesquels j’avais déjà travaillé durant les deux voyages précédents.
L’esthétique de ma prise de vue a été choisie en fonction du travail réalisé par les enfants lors des ateliers. Je cherche une prise de vue qui puisse venir compléter avec cohérence et pertinence leurs images tout en évitant, autant que possible, de se confondre avec les leurs. J’ai réalisé ces images à l’aide de matériel studio mobile et autonome que je prenais dans mon sac et que je montais sur place. Les enfants m’accompagnant, et avec lesquelles je travaille depuis les 2 premiers voyages, ont été mes assistants lumières dans ce processus de prise de vue ainsi que mes intermédiaires auprès des autres enfants des rues et de leurs chefs.
Le projet se présente sous forme de 10 livrets : 8 livrets contenant les images et textes des enfants, 1 livret contenant mes images et 1 lexique présent pour contextualiser la culture malienne et donner des définitions à différents termes présents dans les commentaires des enfants. Pour réaliser ces livrets, j’ai effectué moi-même la sélection des images et des témoignages. J’espère avoir été fidèle aux intentions des enfants.
KOUNGO FITINI a été exposé dans diverses galeries, à Bruxelles, Liège et Paris, notamment dans la galerie Fait & Cause. Il a remporté plusieurs premiers prix tels que le Prix Médiatine 2017, Le Prix Contretype 2018, Le Prix Roger De Conynck 2015 et a été élu coup de cœur des professionnels aux Visa pour l’Ani 2017.
Ce projet se réalise dans le district de Bamako, capitale du Mali, depuis avril 2013, au cours de différents voyages. Celui-ci a pour thématique « la vie des enfants des rues à Bamako » ; phénomène croissant en Afrique de l’Ouest.
Lors de mon premier voyage, la première partie de ce travail s’est effectuée via une association malienne « Sinjiya-ton Mali » travaillant pour la réhabilitation sociale et professionnelle d’enfants vivant dans la rue. Avec les responsables de l’association nous avons monté des ateliers photographiques visant à ce que les enfants puissent témoigner de leur quotidien au travers de photos, de dessins et de récits.
Les acteurs de ce projet étaient alors une dizaine d’enfants âgés de 11 à 13 ans. Trois des enfants étaient intégrés dans les maisons d’accueil de l’association et les autres étaient en voie d’intégration (premiers contacts avec le centre) et vivaient encore en rue. Un éducateur de l’association, Moussa Coulibaly, assurait la traduction des témoignages du « bambara ». Il jouait également le rôle d’intermédiaire entre les enfants et moi.
Des appareils photo furent remis aux 10 enfants. Ceux-ci se rendaient au centre pour assister à quelques cours techniques en photographie argentique (visite de labo, compréhension de la lumière, notions de point de vue, regard, etc...), et à quelques ateliers de dessin. Moussa et moi avons réalisé des entretiens individuels sous forme de dialogues et de discours libres pour commenter pellicules et dessins ; ce qui a permis de légender les photographies des enfants.
Lors de mon deuxième voyage, j’ai continué le projet avec trois des enfants ayant quitté l’association pour retourner en rue. Ayant perdu leur trace, je me suis mis à leur recherche au travers de Bamako. Après les avoir retrouvé, les ateliers et entretiens se firent alors sur les lieux de vie des enfants.
Lors de mon troisième voyage, j’ai commencé à réaliser des portraits nocturnes des enfants des rues au travers de Bamako, et ce, avec la complicité de trois des enfants retournés vivre en rue et avec lesquels j’avais déjà travaillé durant les deux voyages précédents.
L’esthétique de ma prise de vue a été choisie en fonction du travail réalisé par les enfants lors des ateliers. Je cherche une prise de vue qui puisse venir compléter avec cohérence et pertinence leurs images tout en évitant, autant que possible, de se confondre avec les leurs. J'ai réalisé ces images à l’aide de matériel studio mobile et autonome que je prenais dans mon sac et que je montais sur place. Les enfants m’accompagnant, et avec lesquelles je travaille depuis les 2 premiers voyages, ont été mes assistants lumières dans ce processus de prise de vue ainsi que mes intermédiaires auprès des autres enfants des rues et de leurs chefs.
Le projet se présente sous forme de 10 livrets : 8 livrets contenant les images et textes des enfants, 1 livret contenant mes images et 1 lexique présent pour contextualiser la culture malienne et donner des définitions à différents termes présents dans les commentaires des enfants. Pour réaliser ces livrets, j’ai effectué moi-même la sélection des images et des témoignages. J’espère avoir été fidèle aux intentions des enfants.
KOUNGO FITINI a été exposé dans diverses galeries, à Bruxelles, Liège et Paris, notamment dans la galerie Fait & Cause. Il a remporté plusieurs premiers prix tels que le Prix Médiatine 2017, Le Prix Contretype 2018, Le Prix Roger De Conynck 2015 et a été élu coup de cœur des professionnels aux Visa pour l’Ani 2017.
Les 10 livrets sont consultables sur demande